
En partenariat avec la Fondation allemande Hans Seidel, le Centre Menassat vient de clôturer la troisième et quatrième Assises JIL « Choix et Alternatives Sociétales, que le Novotel Mohammedia a abrité en date du 17 et 18 Décembre courant.
L’événement a connu la présence effective de l’ex parlementaire du PPS, et membre du Bureau exécutif du Forum Parité et Egalité, Fatima Zahra Barassat, en tant qu’acteur institutionnel. De Mohammed Hassani El Idrissi, avocat aux barreaux de Casablanca, présent en tant qu’acteur juridique. L’activité a également connu la présence du directeur de Menassat Aziz Mechouat, ainsi que Mouhsine Mohammed Rahouti, et Abderrahmane Zekriti, professeurs académiciens, et membres du Comité Scientifique du Centre Menassat.
Etaient également présents à l’activité, tous les participants du programme JIL dans sa deuxième version, plusieurs autres membres de Menassat, des journalistes et des acteurs de la société civile, associative et journalistique.
La première journée de l’activité a connu la présentation du rapport de Menassat autour de la recherche qualitative sur les Libertés Individuelles, antérieurement élaborée par le Centre. Dans ce sens Mouhsine Rahouti, s’est arrêté sur les résultats qui se rattachent à la liberté du corps, et qui se croisent à juste titre, avec la thématique abordée à l’occasion des deux policy-paper, programmés en l’occurrence.
« L’Exception devenue Règle. L’Impact de l’Exception Législative sur les Libertés Individuelles au Maroc : Cas du Mariage des Mineurs » est l’intitulé du policy-paper qui a été présenté par Zineb Makboul, lauréate du Programme JIL Mohammed Sabila. Le Policy-Paper en question a été réalisé par un groupe constitué de : Jihad Hamdani, Yassine Alla et Hamza Mirouad. Le groupe a mis l’accent dans ce papier sur le phénomène du mariage des mineurs au Maroc, et toutes les dépravations que le corps de l’individu, encourent en raison d’un mariage forcé, et par l’aval de la famille et de certaines lois mises en vigueur.
La deuxième journée des Assises, a connu la présentation du dernier policy-paper intitulé : « Le Corps Entravé Entre la Liberté Individuelle et La Responsabilité Collective ». Ikram Mouna, avec son groupe, tous lauréats du programme JIL, Milouda El Harati, Salma El Moatassim et Jaafar Meroun. Le groupe a abordé, dans ce papier la question dialectique du corps en tant que propriété individuelle, face à l’obligation du Pass vaccinal (Covid 19), en tant qu’outil de protection sanitaire, collective, et le degré de légitimité de l’état à imposer le vaccin aux corps des individus.